Tribulations et pérégrinations…

…sont les 2 mamelles de ma nouvelle vie dans mon nouveau boulot.

Parfois c’est pas cool. Parfois c’est drôle.

D’ailleurs, j’avais oublié une anecdote pas cool dans mon carnet de la loose de mon aller (si vous l’avez raté, vous pouvez vous rattraper ici) : en passant la sécurité, une des anses de mon sac à main lâche… Sans espoir de réparation immédiat. On verra quand j’aurai le temps de le déposer chez Lancel, mais à 21h30 au Terminal 2E de CDG, aucun espoir. Zilch. Nada. Donc nouveau sac. Longchamp, hein, parce que les Lancel au Duty Free c’étaient les plus chers et franchement, qui a besoin d’un deuxième Adjani ?

Du coup, ça m’a fait cogiter sur les sacs. Parce que celui que j’ai acheté en dépannage, c’était plus par défaut qu’autre chose. Alors à l’aéroport du Cap, en partant pour Gaborone, j’ai craqué sur un Ralph Lauren. Ça va finir par me coûter cher mes voyages…

Mais bon, j’ai quand même découvert le Cap. Étonnante ville, très européenne d’aspect, en bord de mer et à flanc de montagne, avec entre autres une montagne toute plate sur le sommet. Je n’ai pu voir le sommet qu’une fois en 3 jours, vu qu’il y a des nuages tout le temps sinon (sur les montagnes, hein, pas là où j’étais, il faisait 24° la journée, vous ragez là les Parisiens non ?). Mais je l’ai vue.

Et j’ai enfin découvert Gaborone. J’avais envie d’aller à Gaborone depuis mes lectures d’Alexander McCall Smith que je vous avais racontées . Le Botswana me fascine : terre de paix et d’égalité sociale quasi parfaite en Afrique, grand comme la France pour 2 et quelques millions d’habitants (ça en fait, de la place), avec une moyenne de 30° toute l’année… Mais bon, c’est toujours pareil, quand on attend quelque chose avec impatience, on est déçus. D’abord, Gaborone, c’est pas particulièrement joli. En tous cas les coins que j’ai vus. Certes, je n’y suis restée que 20h, mais j’ai quand même traversé la ville (pour aller à l’aéroport), marcher un peu dans le centre, et visité 4 malls pour le boulot. Donc pas mal en 20h. Ensuite, comme en Afrique du Sud, le service est particulièrement lent. Mais quand je dis lent, c’est très lent. Même si il n’y a personne. Le rapport au temps est complètement différent. En plus, j’ai quand même très peu dormi. Parce que le jeudi soir, sur la place sur laquelle donnait ma chambre d’hôtel, il y a une espèce de boîte de nuit en plein air. Avec de la techno à fond les ballons jusqu’à 2h du mat. Il y avait bien un autre côté du couloir, dans l’hôtel, mais bon, voyage de la loose pour voyage de la loose, je n’étais plus à 4h de sommeil en moins près.

Petit conseil si vous allez à Gaborone : ne laissez pas de briquet dans votre bagage à main. Ils m’ont pris mon briquet. Ils ont inspecté mes bagages comme si je transportais une bombe, d’ailleurs, à sortir tous les câbles (ordinateur, chargeur iPhone, adaptateurs, etc.), vérifier ma clé USB et tout. Résultat, j’ai dû racheter un briquet à Johannesburg. 40 rand, soit 40 centimes. Ça va. C’est pas comme mes sacs.

Heureusement, pour le long vol du retour, pas de souci du même genre qu’à l’aller. J’ai donc testé l’A380 en business, et franchement, y’a pire. On en vient presque à regretter que le vol soit de nuit, tellement on a envie d’explorer et de profiter des « divertissements à bord ».

Vous avez déjà pris l’A380 ? Un truc génial : il y a une caméra sur l’aileron sur la queue de l’avion qui retransmet en direct décollage et atterrissage. Impressionnant. Pas pour tout le monde, quand on a peur, hein, mais impressionnant. Et l’avantage de la business, au-delà des 4h de sommeil à la place de 1h30 (au bout de 4 jours de voyage non stop dîner boulot / réunions tôt le matin), c’est que je n’avais pas mal aux genoux ni au coccyx en arrivant. Certes, arriver un samedi matin en même temps que les vols de Tokyo, New York, Cotonou, Ryad, etc., c’était sport. Foules aux passeports, foules aux bagages, foules aux taxis.

Bébé a forcément changé en 5 jours, mais il n’a pas l’air perturbé de ne pas avoir vu sa mère pendant ce temps là. Cher-et-Tendre n’a pas changé (il a passé l’âge, lui).

Allez, dans moins de 2 mois je repars. Johannesburg cette fois. Je ne connais pas non plus. Parce que mes 2h de correspondance à l’aéroport pour acheter briquet, cigarettes pour Cher-et-Tendre et chocolats pour le boulot, c’est pas voir Johannesburg.

J’ai hâte.