Menaces de récession économique. Guerre des nerfs. Guerre réelle. Chute de leurs piédestals de nos idoles sportives pour dopage ou triche au jeu ou que sais-je encore. Séparation de Johnny et Vanessa (il lui achète une maison, certes, mais quand même, ça fiche un coup). Gaspillages de comités Théodule (pour paraphraser le Point) et surenchères de dépenses publiques. Décrépitude de l’enseignement public (même moi, élevée à l’école laïque et républicaine, j’envisage de mettre Bébé en cours privé dans 2 ans, alors…). Manifestations qui dégénèrent en agressions homophobes. Ridicule de nos élites politiques qui s’accusent de tricherie pour un poste qui n’exerce même pas de réelles fonctions ni législatives, ni exécutives (et encore moins judiciaires, heureusement !).
Bon, je vais pas arrêter vraiment, parce que je pourrais pas. Mais j’en ai bien envie quand même.
C’est vrai, c’est déprimant à la fin. Pendant que Bébé gazouille et grandit à vue d’oeil, le monde part à vau-l’eau. Je m’étais déjà posé la question avant de tomber enceinte, pendant la grossesse, mais là c’est pire que jamais. Une expatriation ne résoudrait d’ailleurs pas grand’chose, c’est à se demander si l’herbe est plus verte… Ou si les Mayas n’avaient pas finalement raison de prédire la fin du monde au 21 décembre 2012. Non pas que je pense une apocalypse physique en marche et prépare mon refuge dans ce petit village français apparemment berceau de notre renouveau. Mais bon, 2013 ne va pas commencer sous les meilleurs auspices.
Déprime d’un dimanche gris ? Peut-être. Pour une fois, je vous en fais part.
Pendant ce temps là, Bébé gazouille en FaceTime avec ses grand-parents. Tout sourire. Sans aucune idée de ce qui l’attend. Sans doute 20 ans (ou plus) d’éducation, au moins 50 ans de travail pour pouvoir payer nos retraites, plus de Sécu (pas +, hein, soyons clairs), un accès à l’énergie compliqué si ceux qui nous gouvernent ne relâchent pas la pression sur les études sur le gaz de schiste, un monde plein de jugements sur ses origines (réelles ou fantasmées, il est à moitié Belge, quand même., ça va pas être tous les jours facile…).
Messieurs et mesdames de la presse, pourquoi ne pas lancer un magazine de l’optimisme ? Avec des exemples à suivre, des interviews de gens qui s’en sortent, des débats d’idée sur les meilleures raisons de croire en l’avenir, etc.
Moi, je m’abonne direct.
C’est exactement la réflexion que je me fais depuis le début de l’année !! Je suis tellement d’accord avec toi !!