Ce matin, je m’attendais à la playlist, et surprise, j’avais mes chroniques.
Hier soir, pourtant, en rentrant assez tard d’un dîner avec une copine (super dîner d’ailleurs, C., merci encore), je m’étais fait la réflexion qu’ils avaient une playlist différente le soir, et plus adaptée à ma génération : Michael Jackson, Madonna, Gainsbourg, Abba, bref, que du vieux, voire très vieux. Du bon, attention, on est sur le service public !
Mais ce matin, bonheur, Fabienne, Guy et les autres étaient au rendez-vous. J’ai adoré la chronique de Guy Birenbaum qui m’a rappelé un épisode de Tchoupi que regarde en boucle Bébé, j’ai écouté avec attention l’interview de Carlos da Silva, et de façon générale, j’ai été informée.
Sauf sur un sujet : la grève à Radio France. Ils en ont rapidement parlé, obligés, pour nous dire que seul un syndicat (la CGT, quelle surprise) avait prolongé. Mais aucune explication des points restants de blocage, aucune investigation ou reportage de ce qui s’était dit à l’assemblée générale « houleuse » (sic) d’hier, aucun pourcentage de grévistes, aucune prospective sur les accords trouvés ou à trouver, en un mot comme en cent, pas de jour-na-lis-me.
Déjà que je trouvais qu’ils exagéraient à faire durer une grève quand même un peu de nantis (ben oui, c’est la crise, faut s’y faire, protection du service public ou pas), mais en plus, ils sont carrément en-deçà de leurs standards d’investigation ou de reportage quand il s’agit d’eux-mêmes ou de leurs collègues. C’est décevant. J’avais écrit sur le sujet là et là, et même si je suis contente qu’ils soient revenus (mes matins n’étaient plus les mêmes, et mes fins de journée non plus), je suis déçue.
Donc après 28 jours, je ne saurai pas quel pourcentage de grévistes a tellement perturbé mes habitudes, quels points de désaccords entre syndicats ont permis la fin du conflit (ou presque), quels compromis la direction et/ou le médiateur ont concédés, bref, je ne suis pas informée.
Et c’est un comble.